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Toisant le temps du haut de leurs 25 000 ans (environ), les représentations féminines de la préhistoire, qu’elles soient gravées, sculptées ou modelées, demeurent impénétrables. Effigies de la déesse-mère, amulettes de fécondité, images de la puissance matriarcale ?

Loin des canons actuels de la beauté, elles détonnent dans l’iconographie féminine par leurs formes hypertrophiées, défiant le bon sens anatomique par la géométrisation de leurs formes (Lespugue), extravagantes d’élégance et de pesanteur, commandant le respect par leur attitude recueillie (tête inclinée vers l’avant…). Portes ouvertes sur l’inconnu, elles nous imposent la certitude que nous ne saurons jamais…

Depuis trois ans je les décline à l’infini, à différentes échelles, interrogeant le mystère de manière obsessionnelle …